Bonjour à tous,
Comme vous avez du le voir dans la rubrique "Aujourd'hui au terrain", mon Phoenix 2400 a croisé malencontreusement un Héron prédateur, qui lui a coupé la queue.
Un avion sans queue, ça vole moins bien, forcément !
Le Phoenix s'est donc mis sur le dos et a rejoint le plancher des vaches avec une pente finalement pas trop prononcée, ce qui m'a permis de le ramener et le poser, toujours sur le dos, avec uniquement une verrière un peu frottée.
Je pense que mon centrage a contribué à ce bon comportement, je suis centré 20 mm plus arrière que ce qui est préconisé au plan...
Un coup de polish a redonné son éclat à la verrière. J'ai juste perdu un téton de fixation de la verrière mais cela ne gène pas en vol, la verrière tient quand même.
Le servo de profondeur a morflé lors de la collision, j'ai remplacé un pignon et c'est reparti !
Pourquoi j'en parle ? Car ce planeur possède un fuselage en ABS, qui demande une procédure spécifique pour la réparation.
Comme toujours en cas de crash, les morceaux sont entiers. Dans mon cas, l'extrémité du fuselage s'est posé en même temps que le stab et la dérive...
Pour réparer le fuselage, il faut procéder en deux temps. D'abord, coller les deux morceaux avec une colle à solvant. J'ai utilisé de la colle PVC Nicoll. Il ne faut pas exagérer sur la quantité de colle, pour ne pas trop ramollir les zones à coller.
On maintient le tout et on laisse sécher au moins 24 heures.
Sur la photo, j'avais collé l'extrémité avec de la colle maquette mais elle a cassé lors de la manipulation... J'ai donc recommencé avec la colle PVC.
Quand tout est sec, on peut alors renforcer l'intérieur du fuselage au niveau du collage, avec de l'Araldite standard renforcée avec du tissu de verre.
Le Phoenix a pu renaître de ses cendres, rien de plus normal pour un Phoenix, me direz-vous ! Il a volé jeudi et a pu atteindre l'altitude de 350 m, ça pompait bien !
Voilà une réparation rondement menée, je reste maintenant à l'écart des planeurs de Gérard et tout se passe bien !!!
Bons vols à tous !